La géomatique regroupe l’ensemble des disciplines et moyens informatiques permettant de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques. (source Wikipédia)
J’avais envie de donner ma définition sur la géomatique mais après des recherches sur Internet j’ai trouvé une définition qui correspondait assez bien au sujet. J’ai donc repris la définition du site Wikipédia qui décline en trois grandes étapes la notion de géomatique et qui sera donc mon introduction
La géomatique se décline en trois grandes actions ou trois grandes composante qui sont les suivantes :
- Collecte des données géographiques
- Traitement informatique des données
- Diffusion de l’information géographique
Collecte des données géographiques
Il s’agit de constituer un référentiel représentant au mieux la réalité de terrain. Plusieurs méthodes existent :
- la photographie aérienne, dont la version exploitable, après correction des aberrations optiques et erreurs de parallaxe, s’appelle orthophotographie ;
- l’image satellite (type Spot, Landsat, Ikonos…) ;
- la numérisation de documents papier déjà existants, par exemple le cadastre, propriété en France de la Direction Générale des Impôts (DGI) ;
- le relevé direct sur le terrain, désormais effectué principalement à l’aide de terminaux équipés de GPS, qui permettent de saisir en même temps l’objet géographique et sa localisation.
Les grands producteurs de référentiels français, outre la DGI pour le cadastre, sont l’IGN, le BRGM, l’IFN, le SHOM, plus des entreprises spécialisées comme Navtech (société renommée NAVTEQ en 2004) ou TeleAtlas pour les données routières.
Traitement informatique des données
Le traitement des données géographiques est souvent effectué dans des logiciels spécialisés appelés SIG (systèmes d’information géographique, en anglais GIS) — il en existe une petite dizaine en France : ArcView d’ESRI, GeoConcept de la société homonyme, MapInfo importé par Axciom, StarGIS et Apic de la société STAR-APIC, GeoMedia de chez Intergraph, AutoCad Map chez AutoDesk, Microstation de Bentley. D’autres logiciels existent sur des métiers plus ciblés, comme EdiTop de chez Sirap pour les communes, etc. Les logiciels S.I.G étant souvent très chers, ce domaine connait une croissance exponentielle des logiciels libres tels que Grass, OpenJump, Udig, Quantum GIS (QGIS)...
L’intérêt d’un SIG dépendant fortement des données (elles aussi très chères), les SIG évoluent lentement vers des architectures « n-tiers » intéropérables grâce au respect de normes de web-services édictées par un regroupement mondial des éditeurs, l’Open GIS Consortium (OGC).
Créé à l'initiative de l'ANIMA (Département militaire nord-américain de l'information géographique) et regroupant les principaux éditeurs de données et logiciels SIG.
l'OGC s'est donné pour mission de promouvoir l'inter-opérabilité dans le domaine de l'information géographique.
Le but de ces outils est non seulement de pouvoir afficher les informations géographiques sur différents référentiels (par exemple, superposer une orthophotographie aux parcelles cadastrales), mais aussi de réaliser des croisements (des corrélations entre l’habitat social et la petite délinquance ?), d’interroger les bases (où se trouve le propriétaire M. X, quel est le diamètre de la canalisation d'eau sur une rue , les carte scolaire etc... ) et cela dans des domaines d'applications diverses et variées .
Diffuser l'information géographique
la diffusion des données traitées peut se faire selon plusieurs moyens : soit au travers de clients léger comme les navigateurs Internet, la production d’atlas cartographiques, les systèmes de navigation embarqués à bord des véhicules, etc....
La plupart des grandes entreprises, administrations, et collectivités locales sont, à l’heure actuelle, équipées de logiciel SIG pour gérer l’information géographique sur leur territoire de compétences
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