lundi 29 octobre 2007

Un Géomaticien c’est qui c'est quoi ?

Un Géomaticien c’est qui !... c’est quoi ?
Pour comprendre son rôle, révisons les actions à mener pour la mise en œuvre d’un S.I.G.

Un S.I.G se compose de données, de matériel informatique, de logiciels, de métiers et de méthodes

Les données :

C’est l’essence du S.I.G, sans données sémantiques, données vectorielles ou raster.Le S.I G na pas raison d’être… Les données sont les cartes plans et ortho photos Les bases de données nécessaires à la projection et aux études (éléments sémantiques, données d’objets ou méta données) A cela s’ajoute d’autres composants

Le matériel et les éléments de communications :

Par matériel c’est les postes informatiques, les serveurs et les éléments de communication comme les réseaux Internet et Intranet car l’objectif d’un S.I.G est de reverser de l’information géographique. L’autre composante d’un S.I.G est le ou les logiciels et plus précisément les logiciels métier

Les logiciels ou logiciel métier :

Par logiciel métier je ne parlerais pas d’éditeur de soft mais d’applications. Le logiciel métier et l’application qui exploitera le S.I.G dans un contexte précis, comme la gestion du cadastre, la gestion de réseaux, environnement, météo, géologie, recherche et exploitation de gaz ou de pétrole, géomarketing, criminologie, transports, communication, ou même la définition de zones électorale

Donc un Géomaticien c’est quoi ??? :

Un géomaticien à donc la connaissance des logiciels S.I.G, le principe de mise en œuvre, il couple cela avec une très bonne connaissance en ce qui concerne les logiciel de DAO et et PAO. Le monde de la Géomatique et de la topographie lui sont proche, de la topographie d’un lieu , il en résultera une carte un thème, des éléments qui seront la source de son analyse spatiale et des données attributaires . Il à grand intérêt à connaitre les éléments et protocoles d’un réseau informatique. Car ses études ou ses applications métiers devront utiliser se vecteur de communication. Le format d’échange des fichier ainsi que les SGBD lui seront pas inconnu.

En conclusion - Informatique - Topographie - Système de gestion de base de données - Analyse spatial, statistique et sémiologie graphique - D.A.O et P.A.O - Internet et intranet sont ses domaines de compétence



Définition de la Géomatique


La géomatique regroupe l’ensemble des disciplines et moyens informatiques permettant de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques. (source Wikipédia)

J’avais envie de donner ma définition sur la géomatique mais après des recherches sur Internet j’ai trouvé une définition qui correspondait assez bien au sujet. J’ai donc repris la définition du site Wikipédia qui décline en trois grandes étapes la notion de géomatique et qui sera donc mon introduction

La géomatique se décline en trois grandes actions ou trois grandes composante qui sont les suivantes :

  1. Collecte des données géographiques
  2. Traitement informatique des données
  3. Diffusion de l’information géographique
La géomatique regroupe l'ensemble des disciplines et moyens informatiques permettant de représenter, d'analyser et d'intégrer des données géographiques. (source Wikipédia)

Collecte des données géographiques

Il s’agit de constituer un référentiel représentant au mieux la réalité de terrain. Plusieurs méthodes existent :

Les grands producteurs de référentiels français, outre la DGI pour le cadastre, sont l’IGN, le BRGM, l’IFN, le SHOM, plus des entreprises spécialisées comme Navtech (société renommée NAVTEQ en 2004) ou TeleAtlas pour les données routières.

Traitement informatique des données

Le traitement des données géographiques est souvent effectué dans des logiciels spécialisés appelés SIG (systèmes d’information géographique, en anglais GIS) — il en existe une petite dizaine en France : ArcView d’ESRI, GeoConcept de la société homonyme, MapInfo importé par Axciom, StarGIS et Apic de la société STAR-APIC, GeoMedia de chez Intergraph, AutoCad Map chez AutoDesk, Microstation de Bentley. D’autres logiciels existent sur des métiers plus ciblés, comme EdiTop de chez Sirap pour les communes, etc. Les logiciels S.I.G étant souvent très chers, ce domaine connait une croissance exponentielle des logiciels libres tels que Grass, OpenJump, Udig, Quantum GIS (QGIS)...

L’intérêt d’un SIG dépendant fortement des données (elles aussi très chères), les SIG évoluent lentement vers des architectures « n-tiers » intéropérables grâce au respect de normes de web-services édictées par un regroupement mondial des éditeurs, l’Open GIS Consortium (OGC).

l’Open GIS Consortium (OGC)

Créé à l'initiative de l'ANIMA (Département militaire nord-américain de l'information géographique) et regroupant les principaux éditeurs de données et logiciels SIG.
l'OGC s'est donné pour mission de promouvoir l'inter-opérabilité dans le domaine de l'information géographique.

Internet joue donc un rôle de plus en plus important dans le développement des SIG, en particulier grâce à des logiciels libres tels que Mapserver, Mapguide open source etc... et souvent plus performant que les alternatives payantes. je ne les citerais pas tous car c'est l'objet d'un autre message

Le but de ces outils est non seulement de pouvoir afficher les informations géographiques sur différents référentiels (par exemple, superposer une orthophotographie aux parcelles cadastrales), mais aussi de réaliser des croisements (des corrélations entre l’habitat social et la petite délinquance ?), d’interroger les bases (où se trouve le propriétaire M. X, quel est le diamètre de la canalisation d'eau sur une rue , les carte scolaire etc... ) et cela dans des domaines d'applications diverses et variées .

Diffuser l'information géographique

la diffusion des données traitées peut se faire selon plusieurs moyens : soit au travers de clients léger comme les navigateurs Internet, la production d’atlas cartographiques, les systèmes de navigation embarqués à bord des véhicules, etc....

La plupart des grandes entreprises, administrations, et collectivités locales sont, à l’heure actuelle, équipées de logiciel SIG pour gérer l’information géographique sur leur territoire de compétences

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